« On est tous humains jusqu'à la fin » : bénévole, il accompagne les personnes en fin de vie

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  • Опубликовано: 30 ноя 2021
  • « Bonjour, je viens déposer mes affaires », lance Dominique Mesas, sourire jusqu’aux oreilles, aux personnels hospitaliers dans la salle de repos. Accompagnant bénévole au sein de l’association Jalmalv (pour « Jusqu’à la mort accompagné la vie) en Ille-et-Vilaine, ce Saint-Aubinois se rend tous les lundis après-midi au chevet des personnes en fin de vie. « J’ai du mal à dire patients. On est tous humains jusqu’à la fin. »
    Depuis treize ans, il veille sur les malades du service de soins palliatifs du CHU de Rennes : « J’échange avec les personnes, je les écoute. Ils sont contents que quelqu’un puisse venir les voir », assure le retraité de 70 ans. Comme Dominique, ils sont près de deux mille bénévoles dans plus de cent villes de France à intervenir à domicile, à l’hôpital ou en Ehpad, auprès des personnes en fin de vie. Ces bénévoles d’accompagnement, rattachés à la fédération Jalmalv, s’ajoutent au personnel soignant dans un cadre non médical. « C’est une présence en plus pour les patients explique Marina Blanchard, infirmière en soins palliatifs à Rennes. Elle permet aussi à ceux qui n’ont pas de visite de rompre un petit peu ce sentiment de solitude. » Une aide qu’apprécient également les soignants qui ne peuvent pas être aussi disponibles.
    Dominique toque à une porte de chambre. À pas de loup et avec une grande sobriété, il passe la tête et attrape du regard un vieil homme alité : « Bonjour, c'est Dominique. Je viens vous voir, passer un petit moment », renseigne-t-il. Une fois à l'intérieur, le temps semble s'arrêter : « On n'a pas d'objectifs », précise l'accompagnant, affirmant qu'il peut passer de quelques minutes à une heure entière avec une personne. Il arrive aussi que « certains malades refusent », auquel cas, il pousse la porte suivante.
    La pandémie de Covid-19 a malmené l’accompagnement de fin de vie des personnes malades, réduisant par trois le nombre de visites des accompagnants bénévoles (21 309 visites en 2020, contre 61 587 en 2019). Jalmalv estime que la première période de confinement a empêché potentiellement 130 000 personnes (nombre de cas de décès, toutes causes confondues entre mars et mai 2020, d’après l’Insee) d’être avec leurs proches. Une situation rendant le deuil encore plus difficile qu’il ne l’est.

Комментарии • 5

  • @laetitiakerlo5864
    @laetitiakerlo5864 2 года назад +3

    Bravo !
    Il nous manque , en France , des personnes bénévoles avec du Coeur , comme Dominique.
    Nous sommes tous des êtres humains. Nous passerons tous par la maladie et la mort...

  • @LysianeLeleux-mf4zs
    @LysianeLeleux-mf4zs 5 месяцев назад

    Courageux

  • @remypayet633
    @remypayet633 Год назад

    Bonjour, je serais intéressé pour être bénévole également comme Dominique. Je suis dans les Pyrénées orientales près de Perpignan si jamais...

  • @carolineguilbert4836
    @carolineguilbert4836 2 года назад

    Vava

    • @petitelibellule8733
      @petitelibellule8733 Год назад

      Vava? 😮 est ce que tu parles d'un certain Ivan par hasard?😮